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La bonne couleur
de Yaël Hassan
Casterman, 2008, 120 p (Feeling)
Max est un collégien comme les autres. Mais il vit dans un étrange pays où toute pensée, toute référence au passé, tout sentiment – l'amour, l'amitié, la compassion... – sont proscrits par le régime totalitaire qui le gouverne. Ceux qui dérogent à la règle le payent parfois de leur vie. Pourtant, certains ne se résolvent pas à vivre dans ce climat de terreur. C'est le cas de Félix, un vieil antiquaire, qui conserve précieusement dans son sous-sol des livres et des vidéos qui ont échappé à l'autodafé organisé par le pouvoir.
Félix, dont la boutique est située au rez-de-chaussée de l'immeuble où vivent Max et sa mère Magda, parvient à attirer l'adolescent dans son antre. Progressivement, le vieil homme l'initie, lui ouvre d'autres horizons. II souhaite même l'introduire dans le réseau de résistance à la dictature qu'il dirige. À l'insu de sa mère, Max passe le plus clair de son temps chez Félix. Mais le jour où elle découvre le pot aux roses, elle pique une colère si violente qu'elle ameute le voisinage et que la police débarque... Félix est arrêté et Max se retrouve "banni", contraint de revêtir l'uniforme brun des renégats. II découvre alors que son père, en prison depuis de longues années, était le bras droit de Félix. Max reprendra-t-il le flambeau ?
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