|
Planète eau douce
de J-B De Panafieu
Gallimard jeunesse, 2005, 95 p.
La rivière n'est pas seulement de " l'eau qui court " : elle offre quantité de refuges à une faune et une flore spécifiques. L'étang n'est pas seulement de " l'eau qui dort ", mais un milieu où l'équilibre biologique est soumis à rude épreuve. Partout, l'eau ruisselle, coule, stagne, s'infiltre, resurgit, s'évapore, et accomplit un cycle continu qui lui permet de se purifier naturellement. Mais l'eau douce - présente en si petite quantité sur notre planète - supporte mal les perturbations causées par les interventions humaines, surtout si celles-ci deviennent trop importantes, incontrôlées. Souvent, l'homme a construit un barrage ou endigué un cours d'eau pour améliorer la navigation, sans mesurer les conséquences du nouvel équilibre qu'il imposait à la nature. Aujourd'hui, chacun doit mieux comprendre le comportement des eaux pour les protéger. Il reste que le cycle de l'eau ne connaît pas de frontières. Pour nous, il commence à notre robinet, ou au cours de nos promenades... et se prolonge bien au-delà de notre pays, partout dans le monde. De nombreuses mesures devraient encore être appliquées pour lutter contre la pollution et réparer les dommages qui ont été causés aux eaux courantes et dormantes. Cela est d'autant plus nécessaire que, la population humaine ne cessant de s'accroître, les besoins en eau douce deviennent de plus en plus importants. Des succès déjà enregistrés encouragent à la persévérance. En l'espace de quelques décennies, des plans d'eau pollués ont retrouvé leur pureté.
|
